Le test musculaire est la base de la kinésiologie. Sans test musculaire, le kinésiologue n’est pas ou plus un kinésiologue.
Quelles sont les origines du test musculaire ?
Aux Etats-Unis, les premières observations en terme de réponses musculaires (muscle testing) remontent à Lovett en 1912, puis à Kendal en 1949. Dans les années 1960, le Docteur Georges Goodheart, chiropracteur, développe sur les bases du test musculaire de ces derniers un nouveau concept appelé kinésiologie appliquée. Son collaborateur, le Docteur John Thie, démocratise ce concept dans les années 1970 en créant le « Touch for health » ou « Santé par le Toucher », qui sera la base de tout l’édifice de la kinésiologie moderne.
Aujourd’hui, le test musculaire s’est vulgarisé à travers le monde.
Il n’est pas le monopole des kinésiologues. Aussi, certains professionnels de santé l’utilisent dans l’exercice de leur activité : médecins, homéopathes, posturologues, podologues, orthophonistes, dentistes, chiropracteurs, ostéopathes, …
Le principe du test musculaire
Le test musculaire s’applique à n’importe quel muscle du corps. En séance, c'est très souvent avec le muscle du biceps brachial ou du deltoïde antérieur que le kinésiologue travaille.
Le test musculaire consister à évaluer le tonus d’un muscle en lui opposant une pression légère à la contraction tout en testant un éventuel facteur de stress ; ce facteur de stress peut être une émotion, une attitude, une situation, un mouvement, ou une position corporelle. Le kinésiologie se sera auparavant assuré de la fiabilité du tonus de ce même muscle.
Ce principe éducatif consiste, pour chaque équilibration, et à l’aide du test musculaire, à :
- Montrer au corps ce qui le déséquilibre
- Montrer au corps ce qui le rééquilibre
- Effectuer la correction qui permet au corps de le rééquilibrer et que le déséquilibre est corrigé.
Ainsi et de façon plus précise, le test musculaire est un outil de retour de l’influx nerveux (biofeedback) qui permet d’identifier les origines du déséquilibre et d’agir sur la cause du problème sans se limiter à la manifestation de ce même problème.
Cependant tout n’est pas testable !
Les limites du test musculaire
Le cerveau ne faisant pas de distinction entre le réel, le symbolique, l’imaginaire ou le virtuel, les réponses musculaires doivent être reçues avec prudence.
En effet, le test musculaire repose sur les ressentis, les réactions de la personne face à une situation donnée et non sur la situation elle-même. C’est la façon dont la personne se voit et réagit face à une situation ou son environnement, que le kinésiologue teste et non l’environnement lui-même.
Le test musculaire est un détecteur de stress et non un détecteur de vérité.
De ce fait, cet outil est incompatible pour tester des situations non vérifiables, ou encore pour orienter des choix personnels ; ceux-ci n’incombant qu’à la personne elle-même, qui garde sa liberté de choix. C’est pour cela également que le kinésiologue ne peut pas s’aventurer à « interpréter ». Seule la personne qui est testée est en mesure de le faire participant ainsi activement à sa démarche personnelle.
Utilisé dans le cadre d’une séance de kinésiologie, le test musculaire n’a pas pour fonction de faire un diagnostic de l’état santé de la personne, ni de tester des médicaments, de prédire l’avenir ou encore de révéler des informations qui seraient étrangères à la personne.
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